Le Lycéen internaute romancier, la création artistique et l'amour
(à travers ses rencontres.. dans sa ville, dans son école, dans ses voyages..)
Un roman
collectif polyphonique
générationnel
et intergénérationnel
en palimpseste pour une aventure d'écriture
en "cercles/fictions"
et
en "cercles/fictions"
et
"en
présences"
Comment participer à cette aventure d'écriture polyphonique générationnelle ?
Synopsis collectif réalisé sur le modèle du jeu surréaliste du "Cadavre exquis" par le Comité éditorial de 2de 3 le 18 septembre 2013 à partir des titres de chapitres proposés dans chacun des synopsis des élèves de la classe à la suite d'une étude de Pierre et Jean de Maupassant axée sur le thème du double en lien avec le conte "Sur l'eau".
Errance
Cette délicatesse imperceptible
Le tableau
La route vers l'infini
Page blanche
Bonheur
Mon âme soeur
Ripples dans un étang vide
La petite bille rouge
Un jour d'été
La foule monochrome
Le rêve maudit
Le bronzage s'efface
La fin de Rodriguez
Voyage perdu
Le soleil se couche
Un colis
Avion
Une rencontre mystérieuse
Génie caché
Une nouvelle destination
Envoyez vos synopsis, vos chapitres et/ou vos articles à cette adresse :
Mise au point d'un premier projet de synopsis* : mercredi 15 janvier 2014
Vous pouvez vous inspirer des propositions de chapitres actuellement en ligne à la rubrique Story-board avant
de proposer le vôtre ou suivre votre seule inspiration à condition de
respecter les enjeux d'écriture de ce roman qui raconte l'histoire/les histoires de lycéens romanciers en devenir se posant la question de savoir s'il va/vont ou pas devenir romancier(s).
* cf. La rubrique Story-board : proposition de titres de chapitres (entre 20 et 30) avec si possible un résumé de chaque étape de la narration.
Si vous avez besoin d'une dynamique de récit complémentaire, vous pouvez dans un premier temps vous inspirer de la construction du
Roman de
Tristan et Yseut en perspective
croisée avec celle de Cendrillon
de Joël
Pommerat dans
le prolongement de l'étude du passage du roman de chevalerie
au roman d'aventures (http://tempoeclipse.blogspot.com), puis du roman d'apprentissage en début de 2de au Lycée à l'aventure d'écriture des romanciers
internautes :
Votre proposition de synopsis sera, si possible, accompagnée d'un début de roman. Vous pourrez y associer un schéma actantiel et un dialogue*, ainsi que des portraits des principaux personnages et un chapitre initiatique à partir d'une rencontre entre un ou plusieurs de ces personnages de lycéens en quête d'écriture et un écrivain qui l'inspire, et éventuellement le guide dans sa recherche.
* Ce dialogue sera l'occasion de la présentation du collectif de personnages en quête, par l'écriture romanesque, d'une esthétique et d'une éthique générationnelles, de ce lien qui les unit (cf. Le Cénacle dans Illusions perdues de Balzac)
Votre proposition de synopsis sera, si possible, accompagnée d'un début de roman. Vous pourrez y associer un schéma actantiel et un dialogue*, ainsi que des portraits des principaux personnages et un chapitre initiatique à partir d'une rencontre entre un ou plusieurs de ces personnages de lycéens en quête d'écriture et un écrivain qui l'inspire, et éventuellement le guide dans sa recherche.
* Ce dialogue sera l'occasion de la présentation du collectif de personnages en quête, par l'écriture romanesque, d'une esthétique et d'une éthique générationnelles, de ce lien qui les unit (cf. Le Cénacle dans Illusions perdues de Balzac)
Synopsis collectif réalisé sur le modèle du jeu surréaliste du "Cadavre exquis" par le Comité éditorial de 2de 3 le 18 septembre 2013 à partir des titres de chapitres proposés dans chacun des synopsis des élèves de la classe à la suite d'une étude de Pierre et Jean de Maupassant axée sur le thème du double en lien avec le conte "Sur l'eau".
Errance
Cette délicatesse imperceptible
Le tableau
La route vers l'infini
Page blanche
Bonheur
Mon âme soeur
Ripples dans un étang vide
La petite bille rouge
Un jour d'été
La foule monochrome
Le rêve maudit
Le bronzage s'efface
La fin de Rodriguez
Voyage perdu
Le soleil se couche
Un colis
Avion
Une rencontre mystérieuse
Génie caché
Une nouvelle destination
A la suite des Comités de lecture éditoriaux qui se réuniront à partir du 15 janvier, un synopsis sera mis en ligne. Il donnera une orientation éditoriale sans pour autant contraindre les romanciers lycéens internautes à adopter la succession des chapitres suivant l'ordre chronologique qu'il proposera, ni les empêcher de proposer d'autres chapitres. Les comités de lecture et de ré-écriture éditoriaux de Terminales, de Premières et de Secondes, suivant la dynamique du mouvement brownien, s'adapteront aux propositions pré-sélectionnées.
Vous pouvez donc participer à tout moment à l'écriture de ce roman.
Les chapitres du roman commenceront à être mis en ligne fin janvier sur http://tempoeroman2014.blogspot.com
"Amant alterna Camenae", Virgile
(Les Muses aiment les chants alternés)
C'est ainsi, grâce à la dynamique brownienne liée à une esthétique interactive et perspectiviste contemporaine nourrie de lectures, d'une succession de propositions d'écritures créatives, de dialogues et de propositions de ré-écritures que le roman, palimpseste en continuels "cercles/fictions" et "chant(s) de signes"* devrait trouver sa forme, l'esthétique générationnelle et intergénérationnelle d'"un temps retrouvé" pour la mise en scène par chacun de sa propre histoire, suivant la voie ouverte par Marcel Proust dans La Recherche du temps perdu, et celle aujourd'hui des "nouveaux chemins de la connaissance" de Raphaël Enthoven et des "Théâtres en présence" de Joël Pommerat, deux décrypteurs de signes contemporains qui s'inscrivent dans la filiation du Temps retrouvé.
* "Chant de signes", Raphaël Enthoven.
"Est-ce d'être à la fois le récit d'un apprentissage et le retour d'un artiste sur les étapes qui l'ont conduit à la découverte de sa vocation ?" Le fait est que, non seulement La Recherche se prête à deux lectures (la première est tournée vers l'avenir, la seconde est rétrospective), mais surtout (à l'image du dialogue sans mots qui unit la masse multiforme d'un piano et la ligne directrice d'un violon), le livre est construit comme une série d'échos ou de reflets qui se répondent et ne se contredisent qu'en s'approfondissant." Raphaël Enthoven, Echologie du temps perdu et retrouvé, (Le Monde Hors-Série, "Une vie, une oeuvre" , novembre 2013-janvier 2014).
"J'ai eu la chance de rencontrer un auteur qui s'appelle Marcel Proust /.../ : c'est quelqu'un qui voue son existence à la question de savoir s'il va pouvoir ou pas devenir écrivain, mais c'est en se posant cette question, en agissant dans le sens de cette question qu'il fait fonction artistique."
Joël Pommerat, Entretien avec Christophe Triau, Bpi Pompidou
* "Chant de signes", Raphaël Enthoven.
"Est-ce d'être à la fois le récit d'un apprentissage et le retour d'un artiste sur les étapes qui l'ont conduit à la découverte de sa vocation ?" Le fait est que, non seulement La Recherche se prête à deux lectures (la première est tournée vers l'avenir, la seconde est rétrospective), mais surtout (à l'image du dialogue sans mots qui unit la masse multiforme d'un piano et la ligne directrice d'un violon), le livre est construit comme une série d'échos ou de reflets qui se répondent et ne se contredisent qu'en s'approfondissant." Raphaël Enthoven, Echologie du temps perdu et retrouvé, (Le Monde Hors-Série, "Une vie, une oeuvre" , novembre 2013-janvier 2014).
"J'ai eu la chance de rencontrer un auteur qui s'appelle Marcel Proust /.../ : c'est quelqu'un qui voue son existence à la question de savoir s'il va pouvoir ou pas devenir écrivain, mais c'est en se posant cette question, en agissant dans le sens de cette question qu'il fait fonction artistique."
Joël Pommerat, Entretien avec Christophe Triau, Bpi Pompidou
Un cahier de bord associé à un dossier pré-rédactionnel composé de recherches documentaires (sur le modèle des romanciers réalistes et naturalistes du XIXème siècle) et de jeux d'écriture associative à la manière des artistes surréalistes* peuvent servir de support à votre recherche d'inspiration, l'essentiel étant toutefois de trouver votre propre musique d'écriture liée au rythme et à la dynamique d'une recherche en profondeur sur les questions que vous vous posez sur vous-mêmes, la littérature et les arts, la société et la place du sujet dans l'Histoire des représentations et des communications en lien avec l'actualité du monde contemporain, indissociables d'une mise en perspective historique et critique orientée par une réflexion sur la filiation, l'altérité, la mémoire et le temps induites par la temporalité propre au roman, la continuité et la discontinuité romanesques dont il sera question dans la rubrique : Le chapitre initiatique avec notamment un entretien sur Roland Barthes organisé par Raphaël Enthoven dans Les Chemins de la connaissance.
* à partir d'images (tableaux, photos, collages ou autres documents iconographiques), de musiques, de films, de mises en scène, de textes, d'objets..
La référence au roman perspectiviste de Proust sera donc incontournable, avec en écho celle aux Cercles/Fictions de Joël Pommerat et au "chant des signes" du très proustien Raphaël Enthoven dans le renouvellement pédagogique de l'enseignement d'une philosophie qui rend justice au sensible - ce que Proust appelle une "bande passante de sensibilité" -- dans sa chronique philosophique télévisuelle sur Arte, Philosophie, associant texte et image suivant l'invitation d'Albert Camus : "On ne pense que par images, si tu veux être philosophe écris des romans" -- comme à la littérature à travers les liens qu'il tisse entre les auteurs dans "Les nouveaux chemins de la connaissance", ses conférences à l'Odéon-Théâtre de l'Europe, ses émissions radiophoniques comme "Un Eté avec Proust" et, bien sûr, le Dictionnaire amoureux de Proust qu'il vient d'écrire avec son père, Jean-Paul Enthoven :
"Et puissent les pages qui suivent permettre de comprendre qu'en s'amusant avec Proust, ou qu'en pensant avec lui, on devient plus lucides et meilleurs", Jean-Paul Enthoven, Le Mystère Proust, Avant-Propos de la revue du Monde Hors-Série, "Une vie, une oeuvre" (novembre 2013-janvier 2014).
* à partir d'images (tableaux, photos, collages ou autres documents iconographiques), de musiques, de films, de mises en scène, de textes, d'objets..
La référence au roman perspectiviste de Proust sera donc incontournable, avec en écho celle aux Cercles/Fictions de Joël Pommerat et au "chant des signes" du très proustien Raphaël Enthoven dans le renouvellement pédagogique de l'enseignement d'une philosophie qui rend justice au sensible - ce que Proust appelle une "bande passante de sensibilité" -- dans sa chronique philosophique télévisuelle sur Arte, Philosophie, associant texte et image suivant l'invitation d'Albert Camus : "On ne pense que par images, si tu veux être philosophe écris des romans" -- comme à la littérature à travers les liens qu'il tisse entre les auteurs dans "Les nouveaux chemins de la connaissance", ses conférences à l'Odéon-Théâtre de l'Europe, ses émissions radiophoniques comme "Un Eté avec Proust" et, bien sûr, le Dictionnaire amoureux de Proust qu'il vient d'écrire avec son père, Jean-Paul Enthoven :
"Et puissent les pages qui suivent permettre de comprendre qu'en s'amusant avec Proust, ou qu'en pensant avec lui, on devient plus lucides et meilleurs", Jean-Paul Enthoven, Le Mystère Proust, Avant-Propos de la revue du Monde Hors-Série, "Une vie, une oeuvre" (novembre 2013-janvier 2014).
"Tout est signe, et tout signe est message", Marcel Proust
"L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible", Paul Klee
http://tempoemythe.blogspot.com
http://tempoemythe.blogspot.com
"Tempo è galant'uomo"
Beaumarchais, Le Mariage de Figaro (III, 5)
Où est passé le temps ? *
Le temps de lire, le temps d'écrire,
.. le temps d'aimer ..
* Titre d'un collectif sous la direction de Jean Birnbaum auquel a participé Raphaël Enthoven (folioessais)
"Les
Inséparables"
d'Esther Shalev-Gerz, fabriqué par Jaeger-LeCoultre
A la recherche
d'une esthétique générationnelle et intergénérationnelle à la fois :
une
enquête anthropologique sur la place du sujet dans l'histoire de la
communication et des représentation
"C'est l'époque qui lit à travers moi"
Roger Planchon, metteur en scène
"Pas
de deux"
entre moi et l'autre, entre lui/moi et les autres : le double (le personnage de fiction, l'opposant et/ou l'alter ego..)
La mise en scène en abyme d'une aventure d'écriture paradoxale
en "cercles/fictions" et
"en
présences"
"Le style, c'est l'homme", Buffon
o o
Où est passé le temps ? *
Le temps de lire, le temps d'écrire,
"Il
n'est qu'un seul chemin. Entrez en vous-même, cherchez le besoin qui
vous fait écrire : examinez s'il pousse ses racines au plus profond de
votre coeur." Rainer-Maria Rilke, Lettre à un jeune poète (1903)
"Le style, c'est l'homme", Buffon
"car
le style pour l'écrivain, aussi bien que la couleur pour le peintre,
est une question non de technique mais de vision. Il est la révélation,
qui serait impossible par des moyens directs et conscients, de la
différence qualitative qu'il y a dans la façon dont nous apparaît le
monde, différence qui, s'il n'y avait pas l'art, resterait le secret
éternel de chacun. Par l'art seulement nous pouvons sortir de nous,
savoir ce que voit un autre de cet univers qui n'est pas le même que le
nôtre, et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux
qu'il peut y avoir dans la lune. Grâce à l'art, au lieu de voir un seul
monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier, et, autant qu'il y a
d'artistes originaux, autant nous avons de mondes à notre disposition,
plus différents les uns des autres que ceux qui roulent dans l'infini
et, bien des siècles après qu'est éteint le foyer dont il émanait, qu'il
s'appelât Rembrandt ou Ver Meer, nous envoient encore leur rayon
spécial.
Ce travail de
l'artiste, de chercher à apercevoir sous de la matière, sous de
l'expérience, sous des mots quelque chose de différent, c'est exactement
le travail inverse de celui que, à chaque minute, quand nous vivons
détourné de nous-même, l'amour-propre, la passion, l'intelligence, et
l'habitude aussi accomplissent en nous, quand elles amassent au-dessus
de nos impressions vraies, pour nous les cacher entièrement, les
nomenclatures, les buts pratiques que nous appelons faussement la vie.
En somme, cet art si compliqué est justement le seul art vivant. Seul il
exprime pour les autres et nous fait voir à nous-même notre propre vie,
cette vie qui ne peut pas s'"observer", dont les apparences qu'on
observe ont besoin d'être traduites et souvent lues à rebours et
péniblement déchiffrées. Ce travail qu'avaient fait notre amour-propre,
notre passion, notre esprit d'imitation, notre intelligence abstraite,
nos habitudes, c'est ce travail que l'art défera, c'est la marche en
sens contraire, le retour aux profondeurs où ce qui a existé réellement
gît inconnu de nous, qu'il nous fera suivre. Et sans doute c'était une
grande tentation que de recréer la vraie vie, de rajeunir les
impressions. Mais il y fallait du courage de tout genre, et même
sentimental. Car c'était avant tout abroger ses plus chères illusions,
cesser de croire à l'objectivité de ce que l'on a élaboré soi-même".
Marcel Proust, Le Temps retrouvé (La Pleiade, p. 896)
"Tempo è galant'uomo"
Beaumarchais, Le Mariage de Figaro (III, 5)
o o
L'écriture d'un roman pour rendre son temps au temps
Où est passé le temps ? *
Le temps de lire, le temps d'écrire,
.. le temps d'aimer ..
Affiche de Thanks to my eyes (opéra de Joël Pommerat d'après Grâce à mes yeux)
"L'amour ne suffit pas"...
Joël Pommerat, La Réunification des deux Corées
"Il faut consacrer du temps aux femmes"
Joël Pommerat, Grâce à mes yeux
Joël Pommerat, Grâce à mes yeux
"L'amour
heureux n'a pas d'histoire dans la littérature occidentale. Et
l'amour qui n'est pas réciproque ne passe point pour un amour vrai.
La grande trouvaille des poètes de l'Europe, ce qui les distingue
avant tout dans la littérature mondiale, ce qui exprime le plus
profondément l'obsession de l'Européen : connaître à travers la
douleur, c'est le secret du mythe de Tristan, l'amour-passion à la
fois partagé et combattu, anxieux d'un bonheur qu'il repousse,
magnifié par sa catastrophe, -- l'amour réciproque malheureux."
"Considérez
notre littérature. Le bonheur des amants ne nous émeut que par
l'attente du malheur qui le guette. Il y faut la menace de la vie et
des hostilités qui l'éloignent dans quelque au-delà."
"Passion
veut dire souffrance, chose subie, prépondérante du destin sur la
personne libre et responsable. Aimer l'amour plus que l'objet de
l'amour, aimer la passion pour elle-même, de l'amabam amare
d'Augustin jusqu'au romantisme moderne, c'est aimer et chercher la
souffrance. Amour-passion : désir de ce qui nous blesse, et nous
anéantit par son triomphe. C'est un secret dont l'Occident n'a
jamais toléré l'aveu, et qu'il n'a cessé de refouler, - de
préserver ! Il en est peu de plus tragiques, et sa résistance nous
invite à porter sur l'avenir de l'Europe un jugement très
pessimiste. [...]
Pourquoi
l'homme d'Occident veut-il subir cette passion qui le blesse et que
toute sa raison condamne ? Pourquoi veut-il cet amour dont l'éclat
ne peut-être que son suicide ? C'est qu'il se connaît et s'éprouve
sous le coup de menaces vitales, dans la souffrance et au seuil de la
mort. Le troisième acte du drame de Wagner décrit bien davantage
qu'une catastrophe romanesque : il décrit l'essentielle catastrophe
de notre sadique génie, ce goût réprimé de la mort, ce goût de
se connaître à la limite, ce goût de la collision révélatrice
qui est sans doute la plus inarrachable des racines de l'instinct de
la guerre en nous."
"
Denis
de Rougement,
L'Amour en
occident,
1939
Un atelier d'écriture romanesque contemporain
Les rencontres des lycéens de 2des, Premières et Terminales avec des "passeurs" de leur temps, artistes chercheurs tels Joël Pommerat, Jean-François Sivadier et Valère Novarina dans le cadre d'un Partenariat avec l'Odéon-Théâtre de l'Europe, Clément-Hervieu-Léger et Sulayman Al-Bassam dans le cadre d'un Partenariat avec La Comédie Française, Frédéric Beigbeder et Maryse Wolinski, Fabrice Roger-Lacan et Isabelle Nanty, ainsi que leur participation au Bureau des lecteurs de La Comédie française, leur ont permis d'engager un dialogue "intergénérationnel" et de multiplier les perspectives afin de contribuer à devenir des "multiplicateurs de progrès" pour trouver "le lieu et la formule" d'une esthétique générationnelle romanesque.
o o
CONTINU/DISCONTINU en "Cercles/Fictions"
Un atelier d'écriture romanesque contemporain
L'écriture d'une aventure d'écriture d'une aventure d'écriture
"générationnelle" et "intergénérationnelle"...
Une scène imaginaire d'écriture internautique en action et "en présences" :
Ce pari de l'écriture "générationnelle"
d'un roman collectif lycéen entre deux siècles, un projet qui me tient à
coeur depuis plusieurs années -- engagé au XXème siècle dans
le cadre de Comenius qui associait plusieurs villes européennes sur internet ((http://recrearte.org) : Bruxelles, Barcelone, Madrid, Prague et Rennes , poursuivi à Paris au XXIème siècle avec mes élèves de 2des, de Premières et de Terminales (tempoedes.espoirsgenerationnels puis tempoeroman2012.blogspot.com) -- , parce que "les
événements ont dépassé la vitesse du sens" selon le sociologue Jean Baudrillard et pour que nous ne devenions pas "muets à force de communiquer" suivant l'avertissement de Valère Novarina.
Faciliter l'entrée des Lycéens dans l'espace fictionnel des lectures imposées (et/ou choisies) dans le cadre de leur préparation aux EAF ainsi que de leurs loisirs, mais les aider aussi à se libérer des "cercles/fictions" de ces représentations fictionnelles afin d'accéder à "une parole plus profonde que la tolérance" suivant le voeu d'Hannah Arendt par la magie initiatique de la mise en scène d'une aventure d'écriture polyphonique de leur propre histoire de sorte qu'ils deviendraient "poète(s) de leur propre vie" pour "prendre place là ici à (la) place (du Présentateur de Cercles/Fictions) au centre/ de ce cercle/Au centre du cercle..." comme Goethe ou Joël Pommerat, de même que Valdimir Nabokov invitent à le faire :
Faciliter l'entrée des Lycéens dans l'espace fictionnel des lectures imposées (et/ou choisies) dans le cadre de leur préparation aux EAF ainsi que de leurs loisirs, mais les aider aussi à se libérer des "cercles/fictions" de ces représentations fictionnelles afin d'accéder à "une parole plus profonde que la tolérance" suivant le voeu d'Hannah Arendt par la magie initiatique de la mise en scène d'une aventure d'écriture polyphonique de leur propre histoire de sorte qu'ils deviendraient "poète(s) de leur propre vie" pour "prendre place là ici à (la) place (du Présentateur de Cercles/Fictions) au centre/ de ce cercle/Au centre du cercle..." comme Goethe ou Joël Pommerat, de même que Valdimir Nabokov invitent à le faire :
"J'ai
essayé de faire de vous de bons lecteurs, qui lisent non dans le but
infantile de s'identifier aux personnages du livre, ni dans le but
adolescent d'apprendre à vivre, ni dans le but académique de
s'adonner aux généralisations. J'ai essayé de vous apprendre à
lire les livres pour leur forme, pour leurs visions, pour leur art.
J'ai essayé de vous apprendre à éprouver un petit frisson de
satisfaction artistique, à partager non point une émotion des
personnages du livre, mais les émotions de son auteur. Les joies et
les difficultés de la création. Nous n'avons pas glosé autour des
livres, à propos des livres, nous sommes allés au centre de tel ou
tel chef-d'œuvre, au cœur même du sujet."
(Nabokov à ses étudiants)Les rencontres des lycéens de 2des, Premières et Terminales avec des "passeurs" de leur temps, artistes chercheurs tels Joël Pommerat, Jean-François Sivadier et Valère Novarina dans le cadre d'un Partenariat avec l'Odéon-Théâtre de l'Europe, Clément-Hervieu-Léger et Sulayman Al-Bassam dans le cadre d'un Partenariat avec La Comédie Française, Frédéric Beigbeder et Maryse Wolinski, Fabrice Roger-Lacan et Isabelle Nanty, ainsi que leur participation au Bureau des lecteurs de La Comédie française, leur ont permis d'engager un dialogue "intergénérationnel" et de multiplier les perspectives afin de contribuer à devenir des "multiplicateurs de progrès" pour trouver "le lieu et la formule" d'une esthétique générationnelle romanesque.
"J'ai vraiment le sentiment que c'est l'époque qui lit à travers moi. "
Roger Planchon, metteur en scène
Cette aventure d'écriture entre en correspondance avec celle engagée au Collège à partir de la transposition de suites de textes extraits de romans d'aventure, de pastiches de descriptions du cadre spatio-temporel et de portraits de personnages, de l'étude des synopsis de romans et de pièces de théâtre, de l'initiation à l'écriture poétique* inspirée par la mise en correspondance de tableaux et de poèmes avant la mise en place d'un premier synopsis collectif composé des propositions de chacun, axées sur les rencontres avec des artistes et des chercheurs de leur temps afin de contribuer à cette recherche d'une esthétique générationnelle et intergénérationnelle :
http://tempoeclipse.blogspot.com
Il
était une fois des Collégiens qui avaient envie de raconter leur
propre histoire...
*
au sens étymologique de création d'un univers.
Le chapitre de la rencontre initiatique
est la clef de voûte de ces deux aventures d'écriture romanesque.
Afin d'allier "esprit
de géométrie" et "de
finesse" en résonance avec la musique
individuelle de chacun dans cette aventure d'écriture polyphonique,
les propositions de synopsis, précédées de recherches de schéma
actantiels en lien avec les oeuvres romanesques et dramatiques
étudiées, sont accompagnées d'une proposition de rédaction du
premier chapitre du roman et présentées donc sous forme de
diptyques.
Laure-Diane Loquet
Rubriques
: Les questions de l'intrigue/des
personnages ou les personnages/l'intrigue en question
Une
enquête anthropologique sur la place du sujet dans l'histoire de la
communication et des représentation
"Sans
clefs, la grande armoire " ?
Rimbaud, "Les étrennes des orphelins", Poésies, 1870
Rimbaud, "Les étrennes des orphelins", Poésies, 1870
"Tout
est dans la forme"
Balzac, Illusions
perdues
"La vérité d'un homme, c'est d'abord ce qu'il cache", André Malraux
ce qu'il se cache ?
Raphaël Enthoven : L'endroit du décor
Clément Rosset, Le Réel et son double
Otto Rank, Dom Juan et son double
Jean Starobinski, La Transparence et l'obstacle
"La vérité d'un homme, c'est d'abord ce qu'il cache", André Malraux
ce qu'il se cache ?
Raphaël Enthoven : L'endroit du décor
Clément Rosset, Le Réel et son double
Otto Rank, Dom Juan et son double
Jean Starobinski, La Transparence et l'obstacle
"Tout
est dans la forme"
Balzac, Illusions
perdues
"Pas de deux" générationnels et intergénérationnels
en palimpsestes : http://tempoemythe.blogspot.com
en palimpsestes : http://tempoemythe.blogspot.com
"Je leur demande d'être les enfants de leurs parents, c'est tout.
C'est beaucoup, mais ça me paraît naturel de
demander ça dans ce contexte de l'art. Je demande à des personnes de me
donner à voir, à entendre, à ressentir ce qu'elles sont pour en faire
de la matière poétique."
Joël Pommerat, Théâtres en présence, p. 11
Entretien de Roger Planchon avec Jean-François Halté et CharlesTordjman, Pratiques, n°15/16, juillet, 1977 :
"C.Tordjman : Tu refuses la conception du créateur original et omniscient.
R.Planchon : Oui, oui, absolument. Je crois trop à l'histoire. Evidemment, à l'origine, la démarche est intuitive. Je lis le texte, j'ai une intuition. Mais à la fin, c'est préparé par toutes mes lectures, par tout le climat ambiant. J'ai vraiment le sentiment que c'est l'époque qui lit à travers moi."
"C.Tordjman : Tu refuses la conception du créateur original et omniscient.
R.Planchon : Oui, oui, absolument. Je crois trop à l'histoire. Evidemment, à l'origine, la démarche est intuitive. Je lis le texte, j'ai une intuition. Mais à la fin, c'est préparé par toutes mes lectures, par tout le climat ambiant. J'ai vraiment le sentiment que c'est l'époque qui lit à travers moi."
"Vous
ne comprenez donc pas que les gens de mon espèce, ceux qui créent,
sont rigoureusement incapables d'ôter la vie ?"
Agatha Christie, Le
Vallon
"Tempo è galant'uomo"
Beaumarchais, Le Mariage de Figaro (III, 5)
o o